Dans les pays occidentaux, la prévalence du surpoids et de l’obésité est en constante augmentation depuis l’industrialisation et ce phénomène tend à s’étendre dans les régions telles que l’Asie où jusqu’à maintenant la nourriture « industrielle » n’existait pas.
La prise en charge du surpoids est nécessaire non seulement d’un point de vue esthétique pour renforcer son image positive et sa confiance, mais également et surtout d’un point de vue médical pour vieillir mieux en bonne santé : elle s’intègre totalement dans la conception « anti âge » de la consultation.
Avant de mettre en place une stratégie pour retrouver un poids satisfaisant, nous allons chercher à poser un diagnostic exact et à identifier les causes du surpoids.
Si le simple fait de « se mettre au régime » était la solution, il nous suffirait de vous adresser des fiches nutritionnelles, de restreindre l’apport calorique de quelque manière que ce soit : c’est le but de la plupart des régimes qui portent chacun d’eux un nom spécifique et qui ont pour effet de réduire l’apport calorique de manière directe ou indirecte ( régimes dissociés, régimes d’exclusions de certains aliments, diètes proteinées….), ces derniers provoquant une limitation calorique simplement par « lassitude » vis-à-vis des aliments autorisés.
Nous voyons ainsi fleurir tout un tas de « régimes miracles » à chaque début de printemps, certains plus dangereux que les autres, mais tous avec le même résultat : après une phase de perte de poids, une reprise de poids avec un gain de masse grasse au dépend de la masse maigre (les muscles) ayant pour conséquence une baisse du métabolisme de base responsable du fameux effet rebond. C’est de cette façon que les patients prennent de plus en plus de poids tout au long des années, ce qu’on appelle « l’effet yoyo ».
L’aspect nutritionnel du point de vue des apports est bien sûr une composante importante dans la gestion du poids.
Cependant, plusieurs autres facteurs sont à prendre en compte, qui entrent en jeu dans la balance entre les apports et les dépenses caloriques, et nous devons chercher quels sont les causes qui font que les calories absorbées ne sont pas ou sont mal utilisées comme :
A l’issue de l’interrogatoire, des examens cliniques et biologiques, nous pourrons déterminer un « plan d’action » et travailler ensembles sur plusieurs aspects pas à pas, pour obtenir un amaigrissement progressif, réaliste et durable.
C’est une démarche qui doit engager votre responsabilité, votre motivation, avec notre aide. Perdre du poids n’est pas simple lorsque nous n’y sommes pas préparés psychologiquement et la première consultation est importante pour aborder tous les sujets, parler des différentes étapes. Nous pouvons y associer une aide par des actes esthétiques sur la silhouette qui peuvent renforcer la motivation ….
Qui doit comporter un apport régulier en protéines, sucres comme les féculents, les légumineuses, pain autre que le pain blanc, les fruits, des légumes dits « verts « riches en fibres et en minéraux, des laitages s’ils sont supportés, et bien sur des matières grasses riches en oméga trois sans bannir totalement les matières grasses saturées telles que le beurre qui apporte certaines vitamines (vit A).
La chasse à outrance au cholestérol n’a pas lieu d’être s’il n’existe pas d’hypercholestérolémie, puisqu’il faut rappeler que le cholestérol est un élément important pour la composition de nos membranes cellulaires !! seul le cholestérol oxydé est toxique, raison pour laquelle il est formellement déconseillé de faire « cuire » le beurre.
Si nous enlevons de l’alimentation toutes les matières transformées, telles que les plats cuisinés, les sodas, les préparations prêtes à l’emploi de toutes sortes et que nous adoptons une alimentation équilibrée en quantité raisonnable, sans interdits, sans frustrations, cela suffit déjà à amorcer une perte de poids.
Cependant, le problème de résistance à l’insuline étant présent dans la majorité des cas, il existe toujours une première phase de « désintoxication du sucre », les sucres rapides présents un peu partout étant très addictifs, qui peut être vécue comme restrictive…
La reprise d’une activité physique doit se faire progressivement, avec des activités d’endurance en milieu extérieur (marche rapide par exemple, marche nordique), si possible des activités en milieu aquatiques qui permettent de solliciter les muscles en allégeant la charge en cas de surpoids important et qui ont également une action drainante lymphatique très efficace en cas de rétention d’eau, certaines activités en salle pouvant être également bénéfiques ( tapis de course, vélo elliptique….). Toutes doivent être encadrées au début.
La plus petite activité, si elle est régulière apporte une aide non négligeable, à partir du moment où elle est régulière et répétée (par exemple monter les escaliers, abandonner sa voiture pour les petits trajets…).