Différentes lésions d’origine vasculaire peuvent exister, même en dehors du processus naturel de vieillissement, dont certaines peuvent avoir un retentissement psychoaffectif et gêner considérablement la vie sociale.
Il s’agit de l’érythrose, de la couperose et de la rosacée.
Ce type de problème se rencontre surtout chez les patients à peau et aux yeux clairs, et il existe parfois des prédispositions familiales.
Ces lésions sont le fait de dilatation permanent des petites veines superficielles sur le visage.
L’ERYTHROSE
Se manifeste par une coloration rouge diffuse au niveau du visage, surtout au niveau des joues, qui est plus ou moins permanente, évoluant plutôt par poussées déclenchées par différents facteurs comme le stress, l’émotion, l’alimentation pimentée, les changements brutaux de températures extérieures
LA COUPEROSE
Se présente comme un ensemble de « filaments » rouges entrelacés sur le menton, les ailes du nez et parfois les joues.LA ROSACEE
Est une réelle maladie qui touche 2 à 3% des adultes et qui peut avoir des répercussions psychologiques importantes, notamment dans sa forme évoluée.
Serait plus fréquente chez la femme, mais plus grave chez l’homme, avec un âge moyen de 40 à 60 ans.
- Causes et facteurs déclenchants :
C’est une maladie chronique dont la cause reste encore inconnue, et qui évolue par poussées entrecoupées de phases de rémissions.
Contrairement à ce qu’il a pu être répandu, la maladie n’a rien à voir avoir un alcoolisme sous- jacent.
- Formes cliniques :
Les manifestations cliniques touchent essentiellement les jours, le menton, le front et le nez.
Des rougeurs permanentes (érythrose) et des vaisseaux dilatés (couperose), associés parfois à des irruptions vésiculaires surinfectées sont caractéristiques.
Il existe des accès intenses et brefs de rougeurs appelés « flushs » qui surviennent dans des circonstances particulières telles que l’exposition à des températures extrêmes surtout en cas de variations brutales, un état de stress, une émotion violente, une prise de boissons chaudes, l’exposition solaire, les UV, ou encore après l’utilisation de certains topiques comme certaines eaux micellaires.
Les traitements corticoïdes locaux peuvent être responsables d’apparition ou d’aggravation des lésions
Le diagnostic repose sur l’interrogatoire et l’examen clinique qui nous font distinguer trois formes :
Forme vasculaire avec une rougeur permanente de la partie centrale du visage (érythrose) accompagnée d’une sensation de chaleur, et de « flushs », parfois associée à la couperose sur le nez et les joues.
Forme pustuleuse
Sur la forme précédente apparaissent des papules rouges et des petites vésicules surinfectées sur les joues, le nez, le front et le menton. Les lésions apparaissent par poussées qui peuvent durer plusieurs semaines et disparaitre sans cicatrices. Les flushs sont plus fréquents et plus importants dans cette forme.
Forme hypertrophique
Dans cette forme rare, très évoluée, s’installe un épaississement progressif de la peau du nez, le rhinophyma.
LES TRAITEMENTS
Le traitement de la rosacée permet de diminuer les symptômes, d’espacer les poussées et de mieux contrôler l’évolution de la maladie, mais ne permet pas une guérison définitive. Il s’agit donc d’un traitement continu dont l’arrêt expose au risque de rechute.
Les règles hygièno diététiques sont très importantes à mettre en place et à respecter :
Se protéger du soleil,
- Utiliser des cosmétiques adaptés tels que des fonds de teint ou poudres non gras et couvrants spécifiques à ce type de peau.
- Respecter l’hydratation de la peau, en utilisant des dermo-cosmétiques fluides qui n’obturent pas les pores de la peau
- Eviter la consommation de piments, d’alcool, de boissons et aliments trop chauds
Les traitements médicamenteux :
- Les traitements locaux tels que le Rosex (métronidazole), le Skinoren (acide azélaïque) et plus récemment le Sooelentra, utilisés seuls dans les formes les moins sévères
- Les antibiotiques par voie orale de la famille des tétracyclines, sont prescrits en association aux précédents pour les formes papulo-pustuleuses.
Les traitements physiques
L’utilisation de la lumière rouge est en première ligne, que ce soit pour l’érythrose ou la couperose : La lumière pulsée, les leds, et les lasers vasculaires sont des outils incontournables. La cible de la lumière est l’hémoglobine contenue dans les vaisseaux. Plusieurs séances espacées d’un mois sont nécessaires (3 à 4), et doivent être réalisées en dehors des périodes estivales.
Soins cosmétiques
Les cosmétiques sont utiles pour hydrater la peau, améliorer le confort et le suivi des traitements.
Il faut privilégier les nettoyants non parfumés pour les peaux sensibles, les crèmes cosmétiques spécifiques étudiées pour peaux intolérantes, sans parfum ni conservateurs, et les cosmétiques couvrants qui permettent de masquer les rougeurs
La dermatologie fonctionnelle aidée par prescription de cosmétologie active « Universkin » peut- être d’une grande aide grâce à l’utilisation d’actifs tels que la rutine, le madécassoside, l’acide azéalïque,.
Enfin, l’utilisation d’un écran solaire haute protection (SPF 50) est essentiel pour éviter l’aggravation des rougeurs au soleil et les complications liées à la prise d’antibiotiques photo sensibilisants.
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