CHEVEUX

Traitement de la perte des cheveux - Dr Magnier à Charenton

La chute de 100 à 150 cheveux par jour est un phénomène tout à fait normal et ces cheveux sont renouvelés naturellement sans que cela aboutisse à une alopécie. Au-delà de ces chiffres, ce qui est alors vraiment visible, se pose le problème d’une alopécie.

Ainsi, la chute des cheveux est un motif de plus en plus fréquent de consultation, qui touche principalement les hommes. Cependant, la femme est également concernée puisqu’un tiers d’entre elles le constatent.

Chez la femme, la perte de cheveux, souvent d’origine génétique, se traduit plutôt par une perte de densité tandis que chez l’homme, l’alopécie est plus localisée au niveau du vertex au-dessus du crâne, avec un recul de la ligne frontale et apparition des golfs.

LES CAUSES

LES CAUSES sont multiples : 

– l’alopécie androgénique, définitive, chez l’homme comme chez la femme ménopausée et dont la cause est hormonale sue un terrain génétique.

– l’alopécie associée à une pathologie : hypothyroïdie, carence en fer, 

– les carences alimentaires (vitamines…..) 

– La tricholomanie, tic qui consiste à se tirer les cheveux en permanence, 

– les causes médicamenteuses (chimiothérapies, contraceptifs oraux, bêtabloquants, anti épileptiques, anti ulcéreux, anti inflammatoires, anti dépresseurs, antiparkinsoniens…)

LES TRAITEMENTS

Avant d’envisager un quelconque traitement pour une alopécie, il convient bien sûr d’en rechercher la cause et de vérifier biologiquement toute anomalie qui pourrait aggraver une cause génétique.

Différents traitements visent à favoriser la repousse les cheveux, limiter la chute, favoriser la croissance de nouveaux cheveux plus forts, plus épais plus denses.

Le cycle du cheveu étant très lent, il arrive que l’arrêt de la chute ne se fasse qu’au bout du deuxième mois, avec une repousse réellement visible au bout de 6 mois, comme avec n’importe quel traitement.

Peuvent être proposés :

Administrés par voie orale ou locale, ils permettent de retarder ou de stopper la chute et de stimuler la croissance du cheveu.

Ils n’ont cependant qu’une efficacité durant leur prise régulière, et il faut traiter auparavant les éventuelles pathologies responsables ou associées (thyroïde, carence en fer…..).

L’apport de vitamines et acides aminés par injections locale en technique de « mésothérapie » est également d’une aide certaine

Les derniers progrès dans les traitements de stimulation par injections sont représentés par l’utilisation de facteurs de croissance : injectés localement sur le cuir chevelu, ils vont stimuler les follicules pileux existants dans leur phase anagène, freiner la chute et améliorer la qualité du cheveu.  Ils peuvent être « autologues » c’est-à-dire obtenu à partir du propre organisme du patient, c’est le cas du PRP, ou bien à partir de cellules extérieures (facteurs de croissance AQ Skin solution), ou encore de fragments d’ADN que sont les polynucléotides ( PDRN)

La lumière produite par les LEDs favorise la microcirculation sanguine, permettant une meilleure irrigation de l’unité folliculaire et donc son apport en différents nutriments utiles à leur croissance.

Quand la perte de cheveux est trop importante pour que les traitements précédents soient suffisants ou si le patient désire faire un traitement une fois pour toutes, la technique de greffe est proposée. On a alors recours soit à un prélèvement de greffons qui sont réimplantés aussitôt, soit à l’implantation de cheveux synthétiques, selon que nous disposions d’une zone donneuse suffisante ou non et selon le type d’alopécie